Publié dans Editorial

En beauté !

Publié le lundi, 26 octobre 2020

L’année scolaire 2019-2020 finit en beauté. Les sessions du Bac (général) viennent de se passer sans anicroches majeures sur toute l’étendue du territoire national, la semaine dernière. Le souci des parents de voir leurs enfants subir une année blanche s’éclipse comme par enchantement. D’ores et déjà, il va falloir s’atteler déjà pour affronter la nouvelle année scolaire 2020-2021 qui, en fait, pointe déjà son nez. Nombre d’établissements privés notamment confessionnels ont déjà ouvert leurs portes et commencé leurs cours. Les écoles publiques démarrent aussi. 
L’année scolaire 2019-2020 fut l’une des plus longues et des plus compliquées à gérer et pour cause, la pandémie de Covid-19. Personne ne se doutait en septembre-octobre 2019 que l’année scolaire en cours allait connaître un sort difficile. Quand le Chef de l’Etat annonçait les premiers cas de contamination, le soir du vendredi 20 mars, responsables étatiques, directions des établissements scolaires et les parents ne s’attendaient guère à une fermeture des classes des écoles publiques et privées dans tout Madagasikara d’une durée de six à sept mois. Même durant les graves crises politiques cycliques que le pays avait connues, la suspension des cours n’a duré pas plus de cinq mois au maximum. Le confinement, la mesure phare pour endiguer efficacement la propagation rapide du virus et à laquelle donc le Gouvernement ne pouvait nullement se défiler, bloquait tout. En effet, confiné à rester chez soi, aucun citoyen n’avait eu le droit de sortir sauf qu’en cas de nécessité impérieuse de service ou en cas de force majeure (aller en pharmacie, à l’hôpital, au marché, etc.). Ainsi, écoles et universités ferment obligatoirement leurs portes et suspendent leurs cours et ce pour une durée difficilement à déterminer.
Le cas de Madagasikara suscite un intérêt particulier. Le nouveau coronavirus débarque tardivement au pays. Et grâce aux efforts des responsables étatiques et surtout du personnel de Santé publique national, la Grande île a pu échapper aussitôt que prévu aux effets tragiques du virus. En comparaison aux dégâts humains désastreux vécus dans d’autres pays, le bilan des décès à Madagasikara n’avait pas connu des proportions alarmantes. Le nombre de guéris s’améliorait à une vitesse encourageante grâce à l’efficacité avérée du remède, le CVO, mis au point par le laboratoire national l’IMRA.
L’Education nationale, l’un des secteurs les plus durement touchés par la crise sanitaire, a pu se relever aussi vite qu’on ne l’espérait pas. Un certain moment, le ministère pataugeait à cause de l’inefficience des hauts responsables. Il a fallu remanier à deux reprises l’équipe dirigeante de la « Trano Boribory » à commencer par les titulaires du portefeuille en personne. Reconnues responsables de graves malversations, deux ministres ont été limogées obligatoirement en l’espace de trois mois. La nomination d’une technocrate, en la personne du Dr Michèle Saholiarimalala, ancienne directeur auprès de la Présidence, change la donne. Le vent du renouveau souffle au ministère. Le toilettage fut incontournable tandis que la méthode de travail se voit visiblement corrigée. Ainsi, tous les examens officiels du CEPE au Baccalauréat se passèrent sans fautes.
Et l’année scolaire 2019-2020 se termine comme il se doit, en beauté. Et la nouvelle débute ! Un grand chapeau à la nouvelle équipe de l’Education nationale et une félicitation spéciale à l’endroit  de Madame le ministre Saholiarimalala Michèle.
Ndrianaivo




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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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